Un professeur de yoga utilise des techniques de yoga pour gérer le stress de la parentalité

Le système nerveux était l'une de ces choses insaisissables que je me souviens d'avoir étudiées à plusieurs reprises dans mes cours de psychologie de premier cycle, mais pour une raison quelconque, je n'ai jamais pu retenir. Peut-être parce que j'étais en proie à un bouleversement de mon propre système nerveux, trempé d'anxiété, sévèrement anorexique, fumant à la chaîne deux paquets par jour et si fortement blessé que je tremblais littéralement sans raison. C'est aussi à ce moment-là que j'ai découvert le yoga.

Bien qu'il m'ait fallu jusqu'à mes 30 ans pour me rappeler quelle partie du système nerveux faisait quoi, j'ai été gouverné par mon système nerveux toute ma vie. Ayant un trouble anxieux généralisé et étant une personne très sensible, je pourrais tout aussi bien être surnommé "Fight, Flight, or Freeze", mais c'est ma pratique du yoga qui m'a aidé à le comprendre le plus intimement et les effets de mes choix. Un peu comme j'ai commencé à comprendre à quoi ressemblaient mes quadriceps et qu'ils me feraient mal si je les étirais trop.

Par exemple, sur le tapis, j'ai remarqué que lorsque je faisais un tas de backbends d'affilée, des poses où vous cambrez votre colonne vertébrale, je me sentais amplifié. Ou quand je tombais d'une pose ou vacillais, tout mon corps répondait, comme si je tombais d'une falaise, même si je n'étais souvent qu'à une jambe de la terre.

Cela m'a également aidé à remarquer mon système nerveux hors du tapis. Soudain, j'ai eu l'impression que tous les choix que je faisais ne me servaient plus. Comme fumer deux paquets par jour ou regarder des films effrayants. Je pouvais à peine lire les nouvelles à n'importe quel moment de la journée, mais surtout le soir, de peur qu'il ne me reste des empreintes des horreurs dans mes rêves. J'ai aussi commencé à remarquer que certaines personnes me donnaient l'impression d'être en état d'alerte, tandis que d'autres me laissaient calme et presque sous sédation.

En tant que parent, mon système nerveux continue de régner. Être intimement lié à cela m'aide à faire des choix plus judicieux (enfin, de temps en temps). Je le ressens immédiatement lorsque mon tout-petit est super résistant à quelque chose ou fait des crises de colère. Mon rythme cardiaque s'accélère, les "papillons" de mon plexus solaire se déchaînent et j'ai besoin de respirer profondément. Mon système nerveux me dit aussi clairement quand j'ai besoin de temps seul. Si je suis très nerveux à propos de chaque petite chose, de le bruit d'un jouet qui s'éteint sur un commentaire mal interprété de mon mari, c'est un signe clair que j'ai besoin de quelques heures de repos, d'une manière ou d'une autre.

Devenir intime avec mon système nerveux sur le tapis de yoga m'a non seulement aidé à comprendre quand je peux entrer dans un état accru, mais cela m'a également aidé à apprendre à me calmer. Plus je fais face à mes peurs dans les poses d'équilibre et les poiriers, mieux je semble pouvoir faire face à mon anxiété dans des contextes externes. Veuillez noter que je n'ai pas dit "plus je maîtrisais" le poirier. J'utilise encore un mur même 20 ans en pratique.

Je reconnais à 100 % ma pratique de yoga pour être restée (principalement) calme lorsque mon tout-petit a collé un cintre à travers sa paupière. Si cela se produisait pendant une période où je ne faisais pas de yoga régulièrement ou pendant une période d'anxiété sévère (quand je suis dans un endroit très anxieux, les règles changent), je l'aurais complètement perdu - pleurant de manière incontrôlable ou figé par quoi faire ensuite. Au lieu de cela, après avoir pleuré et gelé pendant quelques secondes, je me suis calmé et j'ai pu le soutenir et me faire soigner. Il va très bien, bien sûr. Il a essentiellement guéri pendant le trajet en voiture jusqu'à l'hôpital, et pourtant j'ai une coupure à la jambe d'il y a deux mois que je ne sais même pas où je l'ai eue, mais je m'égare.

Plus nous comprenons notre système nerveux, plus nous pouvons nous comprendre nous-mêmes. Bien que certains d'entre nous soient un peu plus sujets aux réactions de combat ou de fuite, en particulier si nous sommes confrontés à des problèmes tels que des troubles anxieux ou des troubles de l'humeur post-partum, tous les parents « perdent » parfois, il est donc utile d'avoir une connaissance de base de ce qui se passe exactement à l'intérieur de nous afin que nous puissions nous approprier la façon dont nous réagissons à l'extérieur.

Vous n'avez pas besoin d'apprendre l'anatomie. Tout ce qui compte, c'est que vous appreniez à vous connaître un peu plus intimement avec ces informations et l'une des meilleures façons d'apprendre à nous connaître est d'observer notre respiration. C'est vraiment une pratique d'écoute intérieure profonde.

Prenons une profonde respiration et notons ce que vous ressentez en lisant ces mots.

Vous sentez-vous agité ? C'est votre système nerveux.

Est-ce que vous prenez tout cela, dans la foulée? Aussi, votre système nerveux.

Inspirez… faites une pause.

Expirez… faites une pause.

Un changement?

Merci, système nerveux.

Nouvelles

Un professeur de yoga utilise des techniques de yoga pour gérer le stress de la parentalité